LE STRESS… UN SUJET OMNIPRÉSENT ET POURTANT MAL CONNU..!
Les technologies évoluent, les métiers évoluent, les organisations se transforment rapidement… les risques professionnels également.
Depuis une vingtaine d’année, le stress et les risques psychosociaux sont progressivement apparus comme des sujets majeurs de la vie au travail.
Le stress, qui survient « lorsqu’il y a un déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes imposées par son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face », apparaît, dans de nombreuses études internationales, comme le plus fréquent des risques psycho-sociaux .
« Cette place particulière du stress a été reconnue par les partenaires sociaux européens qui ont décidé de distinguer le stress d’autres risques psycho-sociaux dans les accords cadres qu’ils ont élaborés le 8 octobre 2004 ».*
Le 2 juillet 2008, l’accord national interprofessionnel sur le stress au travail transposait ces accords européens en droit français.
En 2009 l’état français a donc positionné le stress au travail comme une priorité et un plan d’action d’urgence a été lancé pour mobiliser les employeurs privés et publics sur la prévention des risques psycho-sociaux. Celui ci comprend cinq grands volets dont :
o ouverture de négociation sur le stress dans toutes les entreprises de plus de 1000 salariés o pour les PME et TPE actions d’information sur les risques psycho sociaux, des outils de diagnostic et des indicateurs d’action à en place.
C’est en 1936 qu’un chercheur du nom de Selye utilise pour la première fois ce mot de stress pour nommer le « Syndrôme General d’adaptation » mécanisme d’alerte de l’être humain lui permettant de s’adapter aux différents changements, positifs ou négatifs, de son environnement.
Chacun d’entre nous utilise maintenant ce mot passé dans le langage courant pour exprimer un ensemble de signes de mal être, sans connaitre réellement les mécanismes psychologiques et physiologiques de ce mode de fonctionnement ancestral, qui peut se révéler pourtant un formidable moteur lorsqu’il est bien géré…
*Extrait du rapport sur la détermination, la mesure et le suivi des risques psychosociaux de P. Nasse et P. Légeron